Durant deux ans, la pandémie de la COVID-19 a eu un important impact sur le secteur de la construction. D’après Eurostat Statistics Explained, le secteur était en déclin de -25,9 % en mars et avril 2020 en Europe. Les mesures de confinement étaient, à l’époque, de plus en plus strictes, interrompant progressivement les chantiers du monde entier. Pour y faire face, les entreprises n’ont eu d’autre choix que de faire preuve d’innovation dans leur manière de travailler. Ainsi, bon nombre d’entre elles ont opté pour la digitalisation des services et des processus.

Ces efforts ont été payants, puisque d’après le ministère de la Transition écologique, de février 2021 à janvier 2022, ce sont plus de 470 000 logements qui ont été construits sur l’ensemble du pays, soit 20,3 % de plus qu’au cours de l’année précédente. La COVID semble, à l’heure actuelle, être mieux maîtrisée par les entreprises. Faisons un bilan de toutes les actions qui ont été mises en œuvre durant cette période.    

L’impact de la COVID-19 sur le secteur de la construction

Discussion d'une équipe sur chantier à propos du projet de construction avec le logiciel KairnialLe secteur du BTP a subi de plein fouet les conséquences du premier confinement lié à la crise COVID-19. Le début de la pandémie a, en effet, été particulièrement marquant, que ce soit pour les emplois ou l’activité en elle-même. De nombreuses entreprises ont eu recours au chômage partiel, et à cette même période, l’activité a chuté de près de 75 %. 

Pour renouer avec la croissance, les entreprises ont dû s’adapter, faire preuve de résilience et trouver des solutions innovantes. Face aux différents protocoles sanitaires, il a également fallu mieux s’organiser sur le terrain afin de reprendre l’activité en toute sécurité en tenant compte des précautions formulées par l’Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics (OPPBTP). L’OPPBTP, en effet, conseille les entreprises sur les bonnes pratiques à adopter afin de réduire les risques de contamination à la COVID-19 sur les chantiers.  

De la même manière, les entreprises ont, pour beaucoup, connu des difficultés d’approvisionnement de leurs matières premières, notamment les matériaux. Ces complications ont eu pour effet direct de retarder les chantiers, et donc, les livraisons. Fort heureusement, le gouvernement a su accompagner le secteur, en mettant en place une médiation de filière et un gel des pénalités de retard.  

Afin de ne pas subir de manière trop conséquente l’impact de la crise COVID-19, les entreprises en ont profité pour prendre le virage du digital. La digitalisation, en effet, s’impose, et devient l’une des solutions les plus fiables pour stopper la paralysie du secteur. 

Focus sur les pratiques instaurées pendant la crise sanitaire

La généralisation du quart d’heure de sécurité

Le quart d’heure de sécurité est un concept anglo-saxon qui existe depuis de nombreuses années. Pour rappel, le quart d’heure de sécurité est une sorte de réunion de courte durée pendant laquelle l’employeur doit transmettre des instructions appropriées en matière de santé et de sécurité au travail 

À cette occasion, il doit former le personnel et les sensibiliser aux risques encourus et aux mesures de protection à instaurer. Le quart d’heure de sécurité, finalement, permet de communiquer sur les thématiques des risques professionnels. Il s’inscrit dans une démarche de prévention et contribue au développement d’une culture de sécurité. La réunion permet de rappeler les règles et d’améliorer les pratiques et de transmettre des messages forts.  

Avant la crise COVID-19, le quart d’heure de sécurité n’était pas une pratique rigoureusement respectée par les entreprises de la construction. Pendant la crise, pourtant, cette mesure est presque incontournable et devient automatique. Dès lors, les échanges permettent de mieux appréhender le quotidien avec le coronavirus. Pour ce faire, les entreprises pouvaient utiliser différents supports (vidéo, diaporama, livret pédagogique, etc.) ou instaurer des check-lists de contrôle, comme celles proposées par Kairnial dans son module « formulaires et contrôles », par exemple. 

La gestion de la chaîne d’approvisionnement 

Durant la crise COVID-19, de nombreux chantiers ont été affectés par des interruptions répétitives de la chaîne d’approvisionnement. Certaines usines ont, en effet, connu de longues périodes de fermeture, et les délais étaient également rallongés à cause des limitations de déplacement et des interdictions de voyager.  

Lors des premiers confinements, ces interruptions de la chaîne d’approvisionnement ont porté atteinte aux activités du secteur. Il manquait des matières premières (acier, tuiles, bobines, etc.), des matériaux et des fournitures pour avancer correctement sur les différentes commandes.  

Face à ces perturbations, de nombreuses entreprises ont alors dû instaurer des dispositions contractuelles spécifiques, leur donnant droit à des ressources financières et des délais supplémentaires. Le gouvernement a, lui aussi, dû faire preuve d’indulgence. Globalement, les structures ont toutes dû anticiper suffisamment leurs besoins en matériaux, et ont également dû revoir les fréquences de livraisons. En bref, il a fallu revoir toute l’organisation de la société et reposer certaines bases. 

L’augmentation de la collaboration digitale  

Pour revenir à un niveau de fonctionnement normal malgré la crise sanitaire, les entreprises du secteur de la construction ont dû améliorer leurs processus et leurs opérations. Bon nombre d’entre elles ont souhaité adopter une approche plus efficace et des solutions de communication plus fluides en misant sur la collaboration digitale. La technologie est, en effet, un excellent moyen d’avancer en réunissant virtuellement l’ensemble des acteurs d’un même chantier.  

Dès lors, les organisations se sont dotées d’applications utilisables en mobilité ou au bureau, qui permettent de suivre l’avancement d’un projet à tout moment. D’autres ont opté pour le module équipement de Kairnial afin d’identifier toutes les ressources présentes sur un chantier afin d’obtenir de la visibilité à distance sur les ressources présentes ou manquantes pour avancer sur un projet. En bref, le travail a dû être flexible et réalisable à distance.

L’importance de la digitalisation pour le secteur 

Module GED de la plateforme collaborative Kairnial sur tablette et téléphone

La digitalisation du secteur, finalement, a été l’une des solutions les plus efficaces pour poursuivre les activités en période de crise sanitaire. Cette transformation digitale a même continué après la fin de toutes les restrictions sanitaires. Les entreprises ont, en effet, trouvé un grand intérêt dans le numérique pour assurer la pérennité de leurs activités 

On parle aujourd’hui du digital pour synchroniser les flux, commander des matériaux ou encore gérer les sols et les déchets. On parle de plateforme BIM pour accompagner les professionnels et organiser efficacement les tâches de chacun. On parle d’outils de modélisation des informations du bâtiment pour avoir une vision plus globale sur les constructions. Ces solutions sont, en effet, parfaites pour limiter les pertes de temps et gagner en efficacité. 

Si la crise COVID-19 a mis en lumière de nouvelles recommandations en matière de sécurité au travail, elle a également mis en exergue que le digital est véritablement une nécessité et que le numérique sera incontournable dans les prochaines années. Chez Kairnial, nous l’avons bien compris, et avons, de ce fait, développé nos propres outils numériques. En l’occurrence, notre module « formulaires et contrôles » vous permettra de digitaliser vos processus QHSE et HSE à travers des formulaires configurables et connectés à des équipements localisés. Pour plus de renseignements à ce sujet, nous vous invitons à contacter nos experts métier ! 

 

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